La coccidiose : causes, conséquences et mesures de contrôle de l’infection à Eimeria dans les exploitations avicoles
Eimeria : le parasite à l'origine de la coccidiose
La coccidiose est une maladie parasitaire causée par un microorganisme protozoaire (genre Eimeria). Les Eimeria forment des spores (oocystes) selon un cycle de vie défini en « utilisant » les cellules épithéliales de l’intestin. Ces oocystes sont ensuite excrétés via les fientes. L’infection se fait par ingestion importante d’oocystes en élevage.
Les différents types de coccidiose
Présents dans le milieu d’élevage (fientes, eau, litière), les parasites de genre Eimeria infectent les cellules épithéliales et s’y multiplient, provoquant ainsi des lésions intestinales : inflammation, diarrhées hémorragiques, voire clostridiose et entérite nécrotique (Collier et al., 2007).
Il existe différentes formes de coccidiose :
- Chronique / sub-clinique : sans manifestation extérieure, avec un impact sur les performances plus ou moins important et des lésions intestinales ;
- Aiguë : réduction de la consommation, diarrhées hémorragiques et mortalité.
Évaluation de la prévalence et de la gravité de la coccidiose
Le saviez-vous ? Afin de déterminer la pathogénicité des espèces coccidiennes, Reid & Johnson (1970) ont mis au point des scores lésionnels. Après autopsie, quatre parties des intestins (intestin supérieur, intestin central, intestin inférieur et cæcum) sont évaluées sur une échelle de 0 à 4 pour les 6 espèces d’Eimeria, avec une description des changements pathologiques pour chaque score.
Aujourd’hui, ces scores représentent la référence scientifique internationale pour évaluer l’impact des espèces du genre Eimeria sur le système digestif des volailles. Trois espèces d’Eimeria (acervulina, maxima, tenella) sont couramment étudiées.
Impact financier de la coccidiose
Si le coût de l’impact de la coccidiose à elle seule peut être limitée, le coût des infections associées peut quant à lui s’avérer considérable. L’impact financier d’une coccidiose par animal est limité (0,21€/animal), mais l’entérite nécrotique qui découle des infections associées représente un enjeu financier majeur (1€/animal) (Jones et al., 2016).
Pertes imputables à quatre maladies de production maîtrisées et non maîtrisées dans des élevages de poulets de chair (Jones et al., 2016).
Mesures de contrôle de la coccidiose
Actuellement, les méthodes destinées à contrer la coccidiose reposent principalement sur l’utilisation de produits chimiques anticoccidiens, d’ionophores ou de vaccins (Chapman et al., 2010), ainsi que sur des protocoles de désinfection spécifiques. Cependant, l’apparition de résistances aux médicaments, la demande de la société en faveur d’aliments exempts de résidus et l’utilisation prophylactique de produits chimiques anticoccidiens ont fait l’objet de débats, de contrôles et de réglementations. Ces questions de nature sociétale et technologique ont conduit au développement de solutions naturelles alternatives.
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La coccidiose est une maladie parasitaire causée par un microorganisme protozoaire (genre Eimeria). Les Eimeria forment des spores (oocystes) selon un cycle de vie défini en « utilisant » les cellules épithéliales de l’intestin. Ces oocystes sont ensuite excrétés via les fientes. L’infection se fait par ingestion importante d’oocystes en élevage.